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Pause Kit-Kat

9 septembre 2005

La mélodie de la mitraillette

Mon 6 35
mon 6 35 que je rangeait d’un un tiroir hermétiquement clos
mon 6 35 a disparut
(Cruelle Mélopée)

Je me demande de quelle couleur est la douleur

Nan arrêtez
Ne me jetez pas dans la piscine j’aurais trop peur de m’éteindre
Oui je n’ais jamais sus nager dans une douche froide
et je tiens à ma bouche comme à la prunelle de vos yeux
mesdemoiselles

L’age ingrat c’est sympa
Jeunesse ?
oui mais je n’ais pas encore mordues toutes vos lèvres

A quoi pense un joueur de foot quand il mimique la marseillaise
Les gardiens de but ne sauterons jamais assez haut pour attraper le ballon de soleil et est-ce qu’un hongrois pense que la France est un peuple noir ?

Quelques hommes paraissent actifs
mais les génies paressent tout cour
Je me trouve des reflets de génie aujourd’hui

Je crois si stupidement que la vie prend son sens dans les traits de visages de femmes
Je suis déçu
Les frissons glissent sur ma peau en m’effrayant quand je fixe vos yeux
puis quand vous avalez mon fruit mur je jouis simplement

Tu mens bien maison de l’amour
Tu m’en veut ?

non-non-non-non-non-non-non
Si je marche dans le désert c’est la faute du marchant de sable
pas la mienne
Et si je tue
c’est simplement qu’il c’est trompé d’une consonne lors de la commande

Je sais que mon cœur est l’instrument de musique de ces filles
Les cordes sont coupées mais le manche est opérationnel
Ne vous en faite pas
quoi ?
Ferme ta porte
je m’en fous
j’ai la clef pour la serrure
Idiote !
Ta mère ne t’a pas appris qu’il faut la tourner sept fois avant de dire non

Puis
j’ai perdu ma tête et fouillé dans les fleurs
mais je n’ais trouvé qu’un cailloux
Quoi ?
Les pierres précieuses ?
Mais de quoi parlez vous ?
Quoi ?
Moi poète ?
non-non-non-non-non-non-non
j’ai encore quelques amours propres
Vous insistez ?
non-non-non-non-non-non-non
je ne suis qu’un fainéant qui agence l’alphabet
Poème vous dites ?
appelez ça comme vous voulez
comme bon vous semble
Pur ?
Ah non-non-non-non-non-non-non
un grand mensonge je préfère

vous m’êtes sympathique
je vous cite l’épilogue :

je marchais dans ces contrées... nan
c’est pas ça

Les cieux ferment leurs paupières et mes yeux s’ouvrent à la solitude
c’est bien connu
seul la solitude protège de la souffrance
mais pas trop longtemps quand même

Je consume une cigarette et consomme mon répertoire de consonne
L’amour à pile ou face
Je joue aux dés puis aux cartes
et perds une main
Avec celle qu’il me reste je me fait vomir et salue ces messieurs en repositionnant gentlemannement mon chapeau s’en leurs tirer de m’avoir tirer douze mille dollars

La vie est belle bête verte
Il est grand temps que les chiens prennent des humains de compagnie
enfin
les fourmis écrivent c'est déjà bien

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